Pour ma dernière mission déco, j'ai joué les Valoche (dans le rôle de Franckie : ma mère) pour réussir une déco contre la montre. La mission : réhabiliter en 4 jours la chambre de mon Titi et réhabiliter aussi le Titi qui souffrait du syndrôme "vilain petit canard" (le seul qui a subi durant 5 ans la déco des anciens proprio).

Le pauvre a un peu souffert (cf les photos ci-dessous de l'avant-relooking) et ne manquait pas de m'envoyer des signaux : rangement de sa chambre proche du Tsunami, éparpillement d'objets étranges type tranches de pain de mie séchées et coloriées (!!) et autres substances que j'ai préféré ne jamais identifier.

Voilà donc une injustice réparée avec cette mission déco trépidante : relooking du sol au plafond en 4 jours chrono. Avec un sens de la finition que je n'avais encore jamais testé : fignolage des rayures colorées sur murs et placards... au coton-tige. Si, c'est vrai !

En détail : bas des murs gris foncé, haut gris clair, rayures potiron, menthe et bleu, 2 pans de murs en peinture magnétique et déco stickers "Espace et Robots". Le titi est ravi.

Que s'est-il passé pour qu'en milieu de semaine, je considère déjà cette dernière comme exceptionnelle ?
Parce que je viens de soigner ma frénésie de tissus par une razzia au Marché St Pierre avec une petite récolte ma-gni-fi-que ?
Parce que mon Titi, personnage à part et inadapté de l'école se présente comme délégué de classe pour, je cite, "aider les autres qui ont des problèmes" ?
Parce que mon chéri vient de décrocher sa première année de psycho avec un 15 de moyenne ?
Parce que mon Julot, après 26 mois de mutisme, dit enfin ses premiers mots : "zizi" et "néné" (!!!!) ?

Oui, pour tout çà, mais pas seulement. Cette semaine, j'ai droit à 5 épisodes de... Grey's Anatomy. Je sais, lectrice, tu es déçue d'une telle puérilité. Je ne me l'explique pas non plus. Série découverte cet été lors des redif. et me voilà comme à 15 ans, scotchée à Beverly Hills et autre Melrose Place.

J'aime Grey's Anatomy, petite série médico-dramatico-romantico qui me fait verser une larmichette à chaque épisode. Et cette semaine, entre lundi et mercredi, c'est 5 épisodes, je vous dis. Ce soir, j'ai un nouveau rencard avec le Dr Sheperd...

Elle laisse des com' en PCV,
Elle élève des petits crapauds velus,
Elle a une collec' de Liberty à faire pâlir toute la blogo,
Elle n'a pas un radis mais beaucoup de talent, un coeur énorme et des doigts de fée. La preuve en images, avec une sublime guirlande Liberty et une jolie pochette à tout. Tout ça dans ma BAL, rien que pour moi, juste comme çà.

Merciiiiiiiiiiiiii, Estelle ! Je ne me suis toujours pas remise de ce chouette colis surprise...

Petit couturage du week-end, une chemise de nuit pour la Prunette, from Les intemporels pour enfant (tissu Fabrics Addict).
Pour faire de jolis rêves, ma Princesse...

Une fois n'est pas coutume, parlons un peu bagnole. Non, pas mécanique et autres 16V ou arbre à cames en tête. Parlons juste de MA voiture, parce que je me suis tue pendant 2 ans et là, j'en peux plus.

My Multipla, un design de folie, le choix de l'esthétisme. Cette voiture est le croisement d'un dauphin transgénique et d'un canard au bec siliconé. Un look remarquable et remarqué qui provoque chez les autres un sentiment ambivalent : compassion et... rires.

My Multipla, une promesse marketing. Le fabricant m'a fait briller les yeux, à l'époque, avec son Multijet qui équipe la Multipla. "Multi" : plusieurs ; "jet" : avion hyper, hyper rapide. De quoi rêver un chouille, quand on ne peut s'offrir une BM Z3... En fait, le logo Multijet collé sur ma Multipla me rappelle le sticker "GTI's Touch" vu sur le pare-brise arrière d'une 4L.

My Multipla, une façon d'être, un art de vivre. "Lentement à l'aller, tranquille au retour" pourrait être la baseline du fabricant. La seule bagnole avec laquelle tout devient possible : se faire doubler par un 16 tonnes ou une voiture sans permis, se demander en vitesse de pointe sur l'autoroute si on n'a pas perdu le moteur (ah, non, le bruit est toujours là), faire descendre les 4 mômes pour pousser dans les côtes (allez, les enfants ! on dirait qu'on serait un Multijet)...

Voilà my Multipla forever. Où for everyone qui voudrait me l'échanger contre un truc qui roule. Si tu es intéressé(e), écris-moi à my-multipla-qui-n'en-veut ? @yahoo.fr

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Evelyne (tu permets que je t'appelle Evelyne ?), j'ai 2-3 trucs à te dire. Voilà des années que je t'attends fébrilement chaque soir, comme le loup au coin du bois. Que je compte sur toi pour savoir comment habiller la tribu le lendemain, que je guette ton "go, go, go" pour sortir mes robes d'été au mois d'août car ça, c'est un pari risqué au nord de la Loire. Bref, que tu tiens mon moral entre tes mains.

Et voilà, Evelyne, que tu m'annonces depuis dimanche dernier que tous les signaux sont au vert : soleil et T° flirtant avec les 25°. Puis tous les soirs, tu me dis que tu t'es trompée mais promis, "demain, il fera beau". Cela fait donc 5 jours que je laisse partir mes petits loulous en marcel et robe à bretelles pour me demander, vers midi, si c'est aujourd'hui qu'ils vont rentrer avec un rhume carabiné.

Je n'arrive pas à t'en vouloir : toi, tu ne t'es pas trompée dans tes choix professionnels. Sans doute le seul job avec salaire confortable sans aucune obligation de résultats. Le job de rêve, quoi !
Donc, en plus de "faire Yannick Noah" quand je serai grande, j'ajoute "faire présentatrice météo" à ma liste. Tu pars quand, à la retraite, Evelyne ?

Bien longtemps que je n'avais pas parlé du p'tit Julot. Alors je fais un rapide rattrapage des épisodes manqués :

C'est plus que jamais le fils naturel de Claude François Junior (je sais, je ne me résous pas à lui couper les cheveux, un traumatisme hérité des deux grands que leur père rasait à la tondeuse) et du mime Marceau. Les esgourdes débouchées depuis fin mai n'ont apporté aucun nouveau mot à son vocabulaire. Si, j'exagère : il fait beaucoup mieux le miaulement du chat et sait faire le mouton.

Alors, papa et maman sont partagés entre l'agacement, le fatalisme et l'inquiétude. Ben oui, car même alimentés de moult témoignes d'enfants ayant parlé tard (Einstein à 5 ans - c'est dire !), les parents sont perplexes devant les borborygmes de leur petit Cloclo de 2 ans passés. Mais s'il ne parle pas, c'est peut-être parce qu'il n'a rien à dire, non ?

Voici quelques semaines que je me pose la question du devenir de ce blog. Plus beaucoup de temps, moins d'envie, et l'impression maintenant d'être "tombée de cheval" avec la blogo et avoir du mal à me remettre en selle.

Mais quoi qu'il en soit, impossible de baisser le rideau sans vous avoir montré cela :

Une N, belle, sublime, magnifica, rien que pour moi, hand made by Mes petites étoiles !
Et en quel honneur ? Ben, juste parce que je suis sa pifette.
Enorme, le cadeau du simple petit Pif (pas gadget du tout, mouarf, mouarf) !!!
Mille mercis, Céline, cette N me va comme un gant, le tissu est top et je ne manque pas une occaz' de faire ma crâneuse avec ma trop jolie robe...

Mon dernier billet promettait des photos du "famous sarouel by M@rilor", ce patron qu'elle m'avait gentiment envoyé il y a à peine quelques jours (dans mon espace temps, cinq mois = quelques jours).

Voici donc la preuve en images que ma crise de couturage n'est pas guérie et que le résultat me satisfait plutôt (un peu long, quand même).

Et en cadeau Bonux, pour fêter les oreilles débouchées de mon Jules opéré ce matin, les photos de la Kurta improvisée avec un patron maison (à partir d'un t-shirt du Julot pour les mensurations / des cotations et consignes des Intemporels pour manches + emmanchures).